Vaisseaux et propulsions
Au
sein du vaste univers, les hommes se déplacent en utilisant force
vaisseaux, lesquels vont du plus minuscule aux plus gigantesque, avec
une complexité allant croissante.
La plus simple des propulsion est aussi la plus ancienne: La fusion
d'hydrogène. Propre, économique et efficace lorqu'elle
est bien exploitée, elle est utilisée comme base de la
motricité pour tous les véhicules planétaires volants,
flottants, roulants. De petits vaisseaux de tourisme l'utilisent également
mais ausi les vieux cargos et méthaniers interplanétaires,
lents mais disposant de turbines plasmatiques ayant pour base des condensateurs
à fusion d'hydrogène. Ce système très économique
leur permet de rallier depuis la terre, Uranus en 3 mois environ. Il
faut noter que ces même cargos et méthaniers compensent
par leurs dimensions et leur emport: 20 kilomètres et 10 millions
de tonnes embarquées.
Toujours
pour les voyages au sein d'un même système, les plus beaux
de ces vaisseaux spatiaux sont les nefs à captation photonique,
appelés aussi plus simplement les voiliers solaires. Ils captent
le vent solaire et ses photons sur de grandes voiles, qui alimentent un
condensateur à fusion et une turbine à plasma, lesquelles
réussissent à propulser de modestes vaisseaux, en général,
de petites nefs de croisières, yachts et astronefs privés.
Leur vitesse est environ de 0.7 parsec/heure. Ils peuvent ainsi rejoindre
deux planètes aussi distantes que Mercure et Pluton en moins de
2 semaines.
Pour
relier deux étoiles, donc, on avait été fort longtemps
tributaire des surgénérateurs à plasma. Cette énergie
exploitait en fait des piles à fusion au sein d'une chabre à
masse critique, utilisant le sinteractions qui sont responsables de l'embrasement
d'une étoile. ( Turbine pulsive ). Ce système date du milieu
4e millénaire et permettait à un vaisseau de relier Solsys
depuis Proxima Centauri (4.5 AL ) en 45 ans. Ce sytème propulsif
valait donc le dixième de la vitese lumière, mais nécéssitait
des quantités invraisemblables d'hydrogène. Ce fut le seul
connu et utilisé pendant toute la coloinisation humaine jusqu'au
6e millénaire, date à laquelle l'antimatière devint
majoritaire.
Cette
dernière source d'énergie ne fut domestiquée qu'au
5e millénaire. Elle utilisait les interactions les plus fondamentales,
celles situées juste au-dessus du mur de Planck. On avait tenté
de maîtriser celle qui faisait passer l'univers de point théorique
à son expansion dramatique ( énergie du big bang ), mais
ce Saint Graal de l'énergie ne fut jamais maîtrisé.
Les risques pour l'environnement étaient par ailleurs trop importants.
Le Mur de la lumière étant infranchissable, ces vaisseaux,
malgrès leur débauche d'énergie, ne pouvaient se
déplacer qu'à cette vitesse et ainsi rallier les étoiles
en quelques années. En revanche le paradoxe temporel faisait que
l'équipage et les passagers voyaient ce voyage comme quasi-instantané.
Ce
n'est qu'au 7e millénaire que l'on domestiqua enfin cette énergie.
Grâce à une concentrateur, une structure à l'avant
du vaisseau capable de créer un effet de masse critique entraînant
un vortex dans lequel s'engouffrait le vaisseau, cependant il créait
par sa propre masse un sillage générateur de petits trous
noirs et ondes capables de modifier la gravité des planètes
atteintes, parfois à plus de 50 AL. Afin d'éviter ceci,
les rares vaisseaux utilisant cette énergie circulaient autour
de la galaxie sur un plan perpendiculaire à leur rotation. D'autre
part, ces "vaisseaux-univers" se déplaçaient entre les galaxies
plus généralement.
Hiérarchie.
La complexité de ces modes de propulsion étant proportionnel
à leur dangerosité et à la rigueur de leur mâtrise,
les dimensions des vaisseaux les utilisant étaient croissantes;
Par ailleurs, ces différences considérables de vitesses
entraînaient la pratique des "vaisseaux-mères", embarquant
tous les autres. C'est ainsi que pour les relations interstellaires, en
dehors des hypergates, on développa des très grs porteurs
-( plus de 100 km ) capables d'emporter des carghos et méthaniers
et de faire la navette entre systèmes. Pour les liaisons plus lointaines
( plus de 100 AL ), on développa des "superporteurs", des vaisseaux
mères XXL, de plus de 1000 Km et plus, dotés de leurs propres
"captateurs" de champ hyperlite, capables de créer leur propre
vortex.
Les vaisseaux-mondes, encore plus grands, sont de cette catégorie
et se divisent entre les hyperporteurs de plus de 10 000 Km ( le diamètre
d'une belle planète tellurique ), et les faiseurs de mondes ( Womers
). Ces derniers atteignent d'ailleurs facilement les 55 000 Km de long.
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