Aerena-Tours flottantes Sufaliennes
Amarrage
d'une tour en basse-terre.
La base sert d' extracteur de nodules polymétalliques et comme "pompe"
à sédiments
Les fameuses tours
Sufaliennes, passage obligé des Charters de touristes avec la ville
flottante de Bayyemn, dernière conservée en activité,
les autres ayant depuis longtemps fourni au Subaliens et Aereniens (Fishen)
ont étées conçues dans le souci de donner aux Sufaliens
un habitat marin réellement adapté. La leçon était
facilement tirée des titanesques cités flottantes, radeaux formés
de coques doublées et de plaques mobiles, qui subirent malgré
tout des fortunes de mer, dans des tempêtes à la mesure des immensités
liquides de la planète. C'est un collectif d'ingénieurs qui
fut chargé de définir un habitat marin réellement en
mesure d'affronter les périls de mer tout en restant autonome et facile
à construire et à entretenir.
La quadrature du cercle avait étée relevé.e depuis deux siècles déja par le professeur Strelly, un original peu écouté de son temps (à l'époque de la conception des premières cités flottantes, les dernières terres émergées étaient en pleine effervescence, et toutes priorités de construction étaient réservées au projet le plus pragmatique et le plus massif- seulel'échelle importait-. Or Strelly défendait une conception beaucoup plus modeste, quasi-individuelle des habitats marins. Il mit d'ailleurs sa fortune et ce qui lui restait de réputation en jeu en fuyant le déluge à bord d'une "bouée habitée" de sa conception. Cette dernière, surnommée "l'îlot Strelly", fut découverte cent cinquante années plus tard avec ses descendants à bord, lesquels avaient pour survivre, crée une secte assez originale*.
Le collectif d'ingénieurs
désigné par les autorités Sufaliennes décidèrent
de produire avec
l'aide de la dernière grande cité marine plusieurs "villages-bouées"
destinées à abriter une
population de 50 à 350 âmes. Dès lors, leur construction
s'effectua dans l'archipel Grelan. (Nord). Ils éclipsèrent
tout autre moyen de vie sur Aerena.
Les Sufaliens
vivent en communautés autonomes à bord des "tours", grâce
à des cultures en bacs, et à la pêche. Une tour comme
celle ci-dessus abrite environ 150 sufaliens. Elle possède un pourtour
de de cinquante mètres et une hauteur de 200 mètres, sans compter
les câbles plongeant vers le fond; d'une longueur comprise entre 1200
et 2200 mètres.
Ces câbles peuvent se tendre et se détendre lorsque la mer est démontée, en utilisant la résistance hydraulique. Une tour comme celle-ci, faite d'acier grossièrement riveté et soudé, est d'une telle résistance qu'elle traverse sans encombre les siècles, grâce notamment à la protection des mollusques qui se déposent sur les oeuvres-vives.
Les expériences
en la matière ont prouvé que puisque la finalité d'une
telle construction n'était pas
la vitesse, on s'est bien gardé de considérer comme nuisible
une protection naturelle de premier
ordre contre la corrosion. Sur les tours les plus anciennes, de véritables
récifs coralliens ont pu se développer, formidables niches de
vie se nourissant de lumière et de pertes organiques de la surface.
Ces tours font vivre leurs communautés grâce à la production de fruits et de légumes "naturels" puisque cultivés dans de la terre sédimentaire de haut-fonds et du meilleur engrais disponible en quantité sur place, les selles de la communauté.
La production locale
reste largement supérieure à la demande locale et les excédents
sont en fait vendus aux Subaliens, eux qui ne connaissent que de fades produits
de cultures hors-sol sous lumière artificielle, ainsi qu'aux Delfins,
qui en échange leurs fournissent en grande quantité leur blé
sous-marin, le Hierosh, qui pousse par grand fond à proximité
de forages géothermiques.
Grâce aus bacs placés à cet effet sur les flancs de ces
tours, du sel de mer peut être récolté
facilement. Par beau temps la production peut même avoisiner la tonne.
Le régime
alimentaire Sufalien est complété par la pêche, et la
récolte d'une fraction de la faune qui à élu domicile
sur les oeuvres-vives.
Amarrage d'une
tour en basse-terre.
La base sert d' extracteur de nodules polymétalliques et comme de "pompe"
à sédiments.
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