OMICRON ERIDANI ( KEID )
Cette étoile
triple comprend trois astres assez rapprochés, de spectre K1V, DA4
et M4.5V, soit une petite orangée, une naine rouge et une naine blanche.
Omicron2 ( 40 ) Eridani ne doit pas être confondue avec Omicron1 Eridani,
laquelle, observable depuis la terre comme la seconde étoile d’un
système double est en fait distante de 125 AL du système solaire.
OE2, Keid de son nom arable le plus souvent employé, ne possédait
donc qu’une étoile susceptible de posséder des conditions
intéressantes, celle du spectre KIV, une moyenne étoile orange.
Cette dernière forme un couple gravitationnel étroit avec la
naine blanche, et la naine rouge , plus loin des deux autre, subit cependant
leur attraction, notamment celle de la naine blanche, qui aspire parfois ses
rares bouffées de chaleur. Située à 16.45 années
lumières, elle était facilement colonisable et dans la sphère
d’influence directe des consortiums coloniaux.
Cependant, si un système double dont les étoiles ont très
rapprochée peut fournir matière à colonisation déjà
limite, un système triple aux étoiles relativement éloignées
est beaucoup moins hospitalier. Aussi, une seule planète fut identifiée
comme une colonie potentielle, mais les écarts de température
auxquelles elle était soumise condamnait toute terraformation. En revanche,
son exceptionnelle richesse en mondes telluriques, une grande découverte,
formera un des empires Doms les plus exceptionnels. Les futurs Keidiens, une
des plus grande guilde colonisatrice, experts dans l’art de l’aménagement
de mondes inhospitaliers.
Keid est un système
exceptionnel comprenant 16 planètes principales, et une trentaine de
satellites. Il s’étend sur une surface plus importante de 25%
du système solaire. Il y a seulement deux gazeuses, dont une vaut largement
Jupiter avec ses 175 000 Km de diamètre ( 150 000 pour Jupiter ). La
cohorte exceptionnelle de petites moyennes et grandes telluriques s’étend
fort classiquement sur une large surface précédent les gazeuses.
Trois se situent dans le « no man’s land » entre
les différentes étoiles, et en souffrent sur le plan des températures
de surface. Les autres ne bénéficient pas d’assez de lumière,
et ont une orbite extrêmement elliptique, de sorte qu’il n’y
a nulle part de zone habitable en continu.
Les premiers colons sont arrivés en 3990, et ont très vite colonisé
Tsushima, avant de faire de même avec Patashiro, Kablunath et enfin
Dedusha. Progressivement, tous les mondes environnants suivirent. En 4260,
toutes les planètes du système étaient colonisées.
La civilisation Dom y trouva l’un de ses plus forts soutiens, le très
original empire Sikanohr.
OE1, Teplorah :
Située dans le « no man’s land » de ce système, Teplorah est un enfer, car elle se situe en orbite de Keid A ( la moyenne orangée ), et entre les deux autres étoiles, la naine blanche et la naine rouge. Ce qui fait que malgré le rayonnement relativement faible de la naine rouge, elle subit les radiations mortelles de la naine blanche. Monde comparable à Mercure (3800 Km D), du fait de sa topographie, elle est aussi gravitationnellement très instable. Son activité sismique et volcanique intense en vient à recouvrir souvent ses plaines volcaniques balafrée de cratères d’impacts. Il règne une température de surface éclairée proche de 280°c, et il est rare qu’une des faces descende sous la barre des –100°c. On comprendra sans peine qu’il ne s’y trouve rien d’humain.
OE2, Kitha :
Véritable planétoïde,
avec ses 1920 Km de diamètre, ce petit monde est une copie conforme
de Teplorah à ceci près que lorsqu’il passe entre Keid
A et les deux autres étoiles, sa proximité de celles-ci engendre
une franche montée magmatique. De sorte que Kitha est ravagée
par les cratères, non d’impact mais d’éruptions
dantesques. Monde saturé de soufre aux belles couleurs et sauvage,
il attire des chercheurs de sensations fortes et de beautés inhabituelles.
Mais son approche et délicate, du fait des intenses radiations régnant
dans ses parages.
OE3, Rio :
Dernière du « no
man’s land » entre les trois étoiles, Rio (6300 Km
D) n’est pas le paradis balnéaire et tropical qu’elle est
censé évoquer pour les terriens. C’est la plus proche
épisodiquement de la naine blanche, Keid C, et de ce fait, toute une
partie de sa surface, bombardée d’intenses rayonnements lors
du passage de cette étoile, se transforme en véritable océan
de lave en fusion, porté à 2500 °c sur la surface exposée.
De l’autre côté, loin de Keid A, elle retrouve le froid
de l’espace et du fait de sa rotation rapide ( une en 4 heures ), le
champ de luttes infernales qu’est sa face éclairée se
fige dans son mouvement, créant des formes extraordinaires et sans
cesses changeantes. Repoussé par la pression, les nuages de soufre
et de combustion de haute altitude, migrent systématiquement du côté
non éclairé, du fait de la différence de pression, et
cachent ses beautés éphémères. Monde sauvage et
inexploré, sinon par des sondes spéciales qui en rapportent
de superbes paysages, Rio demeure inaccessible au commun des mortels.
Bien plus vaste ( 10 960 Km de
diamètre ), et située en dehors du « no man’s
land », Dedusha devait se situer en toute logique en zone continuellement
habitable. Cependant son orbite très elliptique la rapproche tous les
18 mois dangereusement de Keid C ; la naine blanche. Elle en subit le
radiations mortelles, et de graves perturbations géologiques, du fait
de son influence gravitationnelle. Mais cela n’est que sur une période
longue et ben définie. De ce fait, y implanter des colonie sous dômes
n’était pas illusoire. Le premier vaisseau-colonie qui y fut
envoyé, le Kaallalit Nunaat, était un vaisseau affrété
par un consortium dirigé par une équipe terrienne composé
de Chinois, scandinaves et de peuples russophones et Inuit. De ce fait, il
reçoit un nom signifiant en langue Inuit, « terre des Inuits »
où « Groenland » pour les occidentaux.
La langue qui fut adoptée par cette civilisation qui émergea à partir de 3990, lors de l’arrivée du vaisseau, devint un sabir mélangeant ces influences. Toutes les planètes furent nommées d’après ce qui allait la langue dominante des Doms, le Sikanorh, né dans la prononciation sous des températures très basses d’autres mondes glacés, dont Mars. Ce langage se mua par la suite. Quatrième planète colonisée malgré certaines difficultés ( comme la construction de dômes ) résistant à la chaleur et à l’activité géologique intense périodique, elle ne devait la survie des colons qu’à leurs véhicules géants, les « Rimpaens » extrapolation lointaine des Nustrucks. Pour ces raison, la population n’est composée que de fonctionnels travaillant dans des mines. Des accidents spectaculaires impliquant des Rimpaens tombés en panne, ayant fondu dans des lacs de lave, basculé dans des crevasses ou tout simplement carbonisés ont fait de ce monde une destination « disciplinaire » pour les rares colons qui se rendraient coupables d’une faute grave avérée. Dedusha était donc une sorte de grand bagne utilitaire.
Dedusha possède un satellite majeur et trois mineurs, de petits astéroïdes. Jiromath, large de 4975 km., différait de Dedusha uniquement par le fait qu’elle lui présentait toujours la même face. Plus accueillante donc car plus froide, sur son côté tourné vers Dedusha, elle hébergeait des dômes agricoles destinés au ravitaillement des ces bases roulantes, les Rimpaens, ainsi que ceux des gestionnaires des différentes unités minières.
OE5, Walbittho :
Petite planète ( 2018 Km
), Walbittho était déjà plus distante de Keid C. Sa petite
taille en faisait un monde peu aisé à coloniser du fait de sa
trop faible attraction, mais quelques colonies s’y établirent,
quelques mines « disciplinaires ». Elle était
régulièrement exposée à de très fortes
radiations, et l’espérance de vie –cancer oblige- pour
les fonctionnels et les humains accusés des pires crimes n’y
dépassait pas 15 ans. On y dénombrait 5800 « prisonniers »
recensés en 4260, contre 20 900 pour Dedusa et 2500 pour Jiromath.
C’était donc des mondes sauvages, la présence de l’homme
n’y étant qu’anecdotique. A partir du « grand
départ » de 4600, ces mondes sombrèrent dans l’oubli
et furent désertés par leurs prisonniers, fuyant par leurs propres
moyens, longtemps après leurs geôliers. On raconte cependant
qu’une communauté, les Zylsens, résidait encore sur Walbittho
en 4680, et en interdisaient farouchement l’approche.
OE6, Lobsmo :
Avec ses 9800 Km, cette planète
offrait une bien meilleure habitabilité. Qui plus est, son orbite peu
elliptique et son éloignement idéal fournissaient une excellente
base d’hébergement aux colons. A deux jours de vol de Cromar
et sept de Kiuwei, sans compter Tsushima, Belbesther et Patashiro, elle augurait
d’un futur intense commerce spatial entre ces mondes. Ce n’est
donc pas un hasard si les colons décidèrent de l’investir
en second. Disposant de toutes les ressources, sans atmosphère mais
trop froide et recevant trop peu de rayons lumineux de Keid, ce monde ne fut
jamais terraformé mis en revanche, se couvrira de dômes, à
un tel point qu’entre 4055, date de la première implantation,
et 4500, date du début de son déclin, sa surface se recouvrit
intégralement de dômes. Elle n’atteint pas le niveau exceptionnel
de Patashiro, mais devint le second monde le plus peuplé du système,
avec deux milliards de colons, appelés depuis longtemps les Lobians.
La civilisation Lobienne ne prendra son essor qu’en 4120, avec la construction
de sa capitale, au sein d’un dôme de soixante kilomètres
de diamètre, un record vite abattu. Le palais-cité de la capitale
Lobiane, Dejerza, se situait au sein d’un environnement luxuriant rappelant
les palais aztèques de la vielle terre. Le palais, destination touristique
longtemps incontournable, reste en effet un chef-d’oeuvre puisqu’il
fut conçu au centre du dôme, en tant que structure porteuse,
et en même temps que le creusement du dôme lui-même.
La population Lobiane commença à fondre lorsque la première
arche locale fut produite. Dès lors, l’émigration de vint
une phénomène récurrent, qui contribua à stabilise
puis faire baisser graduellement la population. En 7800 environ, un million
et demi d’habitants y étaient encore recensés, vivant
au coeur des ruines mangées par la forêt en néotribalisme.
OE7, Cromar :
Certes bien moins intéressante
de par sa taille modeste, peu propice aux installations de masse, elle fut
cependant une terre d’asile pour les nombreux Semiungravids*. Ces dernières
en firent un port spatial prospère, un ensemble de chantiers et d’arsenaux
qui fournirent à partir de son âge d’or en 4260, la quasi-totalité
des vaisseaux commerciaux de cet ensemble de planètes. Au tournant
du cinquième millénaire, elle n’était plus aussi
compétitive dans la production des arches hyperspatiales et entama
une longue période de déclin se terminant par une nouvelle émigration
de masse. En 4300, il y avait une population majoritaire de Semiungravids,
environ de quinze millions.
OE8, Kiuwei :
Encore plus modeste que Cromar
( 2180 Km contre 3300 ), Kiuwei tournait sur une orbite très proche
de celle de Tsushima, ( 250 000 Km ) de sorte que lorsque les fenêtres
de lancement correspondaient, on pouvait la joindre en quelques heures. Elle
était un gigantesque disque barrant une partie de l’horizon pour
les Kiuwites, indissociable de sa perception du monde. Dans l’autre
sens, Kiuwei semblait bien plus modeste. La célébrité
de ce monde est dû à une atmosphère d’ammoniac lui
donnant un ciel d’un vert franc. Très riche en minerais de grande
qualité, dont l’uranium et le titanium, elle fut colonisée
juste après Tsushima, sa première base datant de 3999. Par la
suite, elle devint une terre d’accueil pour des dizaines d’exploitations
minières, avec équipes tournantes tous les dix jours, mais aucun
dôme ne fut produit pendant longtemps, la planète étant
dépendante des cargos Tsushimiens. Puis après des recherches
génétiques intensives, les ingénieurs Tsushimiens mirent
au point un biotope parfaitement adapté à la faible gravité
locale. Des dômes se mirent alors en place, trois grands et huit plus
modestes, afin d’assurer aux mineurs des ressources de subsistance locales.
la population atteignit à son maximum, en 4480, cinq cent mille hommes.
Ses ressources épuisées et l’exploitation devenue peu
rentable, elle avait été reconvertie depuis 4300 en chantiers
et arsenaux. Elle produisait alors plus de 300 vaisseaux chaque année.
OE9, Tsushima :
Seule planète colonisée
par des populations Sino-Inuites, mais Chinoises en majorité, et premier
monde colonisé du système Keid, cette modeste planète
( 6100 Km ), recevait trop peu de lumière en provenance d’Omicron.
De ce fait, cette tellurique glacée, avec une activité géologique
réelle, sa face grevée de cratères d’impacts présentait
d’étranges balafres, des canyons profonds de 2 ou 3000 mètres
et larges de vingt à trente mètres à peine, possédait
aussi la chaîne de montagnes la plus impressionnante à ce jour,
les Tayiun, avec des pics de plus de 16 000 mètres sur une longueur
de 1300 Km. Ses plus hauts reliefs se situent au Nord-Est, les monts du Dragon,
des volcans éteints et peu érodés hauts de 18 000 à
22 000 mètres. L’un d’eux, le Wutang, possède une
base de 75 Kilomètres. Aussi les basaltes recouvrent une grande partie
de la surface, de même que des plaines volcaniques immenses et récentes,
propices à l’implantation de vastes dômes agricoles. Ce
fut fait à partir de 3995. En 4100, on en dénombrait 2800 pour
une surface équivalent au dixième de la planète. Ce fut
la base de départ des expéditions vers ses voisines, dont Kiuwei
et Belbesther, mais surtout Patashiro.
Très
proche de Kiuwei, puisque la première orbite à 250 000 Km à
peine de la seconde, elle était aussi un centre industriel important,
mais vite concurrencé par Kiuwei. Tsushima se signala surtout par ses
immenses dômes à multiples renforts, constituant plutôt
de vastes zones sous voûte. En 4500, ils recouvraient pratiquement toute
la surface, jusqu’au pied des monts du Dragon, et des Tayiun. A partir
de cette époque, il y avait aussi de vastes dômes construits
par-dessus les plus vieux, renforcés, et Tsushima avait donc une surface
réellement habitable équivalant à 1,32 fois la surface
planétaire… On pouvait donc imaginer, dans les plus ancien dôme,
que derrière le faux ciel il y avait vraisemblablement d’autres
paysages, d’autres cités. Certaines zones se singularisent par
des paysages très riches et variés. Si au début, comme
toujours, ces derniers étaient avant tout agricoles et fonctionnels,
il y eut la volonté d’en aménager de manière plus
aléatoire, dans un but purement esthétisant. Faisant des merveilles
d’ingénierie, les Sino-Inuits Manglash parvenaient à cacher
la voûte sous une vapeur d’eau, souvent 1000 à 2800 mètres
au-dessus du sol avec d’immenses panneaux activés selon un mode
pseudo naturaliste, découpé en saisons, en journées de
plus ou moins 24 heures. En dehors des gigantesques « piliers »,
les « colonnes célestes » typiques des paysages
de ces dômes géants, et de la présence virtuelle de Kuwei
et de Belbesther dans son ciel, il était bien difficile d’y déceler
autre chose qu’un paysage terrestre. Seule la gravité légèrement
plus faible modifiait l’équilibre et la morphologie de ses habitants,
de sa faune et de sa flore.
Au début du 46ème siècle, la planète était une destination touristique enchanteresse, et l’un des exemples les plus réussis de colonisation jamais entreprise. Par la suite, les « Doms » vendirent à prix d’or ce savoir-faire et devinrent les spécialistes incontournables de ce domaine, concevant la fortune de la planète et du système entier. Cette brillante civilisation devint un empire au 48ème siècle, sous le nom de Sikanhor, pas seulement pour la raison que le système Keid était le centre d’un vaste empire stellaire ( 12 systèmes mineurs ), mais aussi parce que comme bien des civilisations soucieuses de fastes, elle s’était donné un empereur en la personne de Sikanhor, premier du nom, génétiquement issu de très anciennes familles nobles Chinoises. Les Doms auront beau jeu de préciser qu’il était même un descendant direct de l’empereur Qin, quelques 6000 ans plus tôt. La civilisation Sikanhor existe toujours actuellement. Ses habitants vivent de manière fort différente de leurs lointains ancêtres Doms. La plupart des dômes sont pour certains tombés en désuétude mais la majorité s’est muée en paradis sauvage, en réserves naturelles.
OE10, Belbesther :
En langue Sikanohr, cela signifie « océan de glaces ». Omicron-10 est en effet une sorte de clone d’Europe, la lune Jovienne. Elle se présente comme une belle sphère blanche et gris bleutée, couturée de fines cicatrices. Elle est d’ailleurs proche en dimensions de son modèle avec ses 2900 Km. Cependant, son océan est infiniment plus profond 25 000 mètres, sous une couche de glace épaisse partout de 300 Km, qui se comportent un peu comme des continents sur une plaque magmatique. Car l’activité géologique de ce monde est intense. Des volcans sous-marins y sont en activité, et agissent directement sur la glace en créant de vastes zones d’accumulation d’eau portée à plus de 200 °c. Un vaste équilibre sous-marin existe donc, au profit des rares organismes vivants jamais observés, une faune et une flore établie autour des cheminées annexes des cônes volcaniques, se nourrissant de la même façon, dans l’obscurité totale, de molécules issues de l’alchimie locale. Ces « oasis de grande profondeur » furent découverts en 4029, lors de l’exploration des fonds sous-marins de Belbesther, déclenchant la passion médiatique que l’on sait. Les « extra-terrestres » de Belbesther, déjà imaginés depuis le XXème siècle sous une forme proche, obligèrent les autorités à sanctuariser de nombreux volcans. Plus de 18 en effet étaient dans ce cas. On ignora longtemps comment ces espèces avaient pu migrer d’un volcan à l’autre, avant de se rendre compte que la plupart étaient nées et avaient évoluées sur place, donnant une richesse d’espèces exceptionnelles.
En capitalisant sur cette découverte, les Doms mirent au point des fermes aquacoles à grande résistance à la pression, sur les pentes des volcans qui ne possédaient que peu d’oasis. Un forage permettant au magma de remonter, puis une aménagement spécifique, et une nouvelle ferme aquacole était en mesure de naître chaque année. Il en exista jusqu’ à 2500 au tournant du 45ème siècle, employant quelques deux millions de colons. Cette civilisation sous-marine était complétée par les « Doms des glaces », très proches de ceux d’Europe. Belbesther, colonisée à partir de 4006, devint une terre d’immigration pour les Semiungravids. Ils étaient 25 millions en 4500, avant le déclin de la planète. A partir de 4180, elle était déjà en train d’évoluer en une civilisation encore plus fascinante, les Sacritans. Ces derniers, au départ de simples exportations de mutants delfiniens, au patrimoine génétique remanié virtuellement et adapté aux très fortes pressions du milieu, devinrent pour certains de placides et énormes mammifères marins, cousins des baleines. Ces derniers se scindèrent en deux branches, les Delfiniens authentiques, ou Sacritans, humanoïdes mais devant vivre dans des milieux anaérobies et qui développèrent une civilisation moderne basée autour de l’exploitation des fermes volcaniques, et les Morolons, apparentés de la famille des cétacés et respirant grâce aux poches d’air crées par la fonte des glaces au-dessus des volcans. Un Morlon pouvait se passer de respirer pendant près d’une heure et descendre à moins 3000 mètres, ainsi que résister aux très hautes températures de l’eau dans le pourtour, moins chaud, de ces poches ( plus de 60°c ).
Avec le développement intensif des forages magmatiques sur les flancs des volcans, une véritable jungle sous-marine s’est développée. Les Doms de surface y sont aussi en partie responsable, créant chaque année une nouvelle espèce spécifique à ce milieu. Des prédateurs furent implantés aussi au sein de ce biotope singulier. On ne s’embarrassait pas de gérer ces espèces parasites nouvelles : Beaucoup de scientifiques déploraient que les espèces initiales anciennes soient menacées par les mutations et adaptations concurrentielle de ces nouvelles espèces endémiques. Il est difficile de décrire l’originalité et la beauté esthétique de cette civilisation car elle reste privée de lumière, s’il on excepte celle, faible, des espèces bioluminescentes locales. Il y avait environ 65 millions de Sacritans au début du sixième millénaire, un chiffre qui devait ne plus varier qu’à la baisse.
OE11, Patashiro (Jûso) :
Second monde colonisé, à partir de 4010, cette grande planète ( 9960 Km ) était un vaste désert de silice et de méthane gelé, sans aucune activité géologique et ravagée de cratères d’impacts. Sans aucune atmosphère, elle était glaciale et peu intéressante, sinon en minerais, et bien sûr par sa gravité très honorable. Des mines s’y installèrent en suivant la première base, à partir de 4018. Puis très logiquement, le premier dôme agricole fut fondé en 4032, suivi rapidement par d’autres, et commença son impressionnante mutation. Au début du 46ème siècle, elle en était au même point que Tsushima, ses structures Doms recouvrant, par niveaux supplémentaires, le double de la surface planétaire. Une autre civilisation y fut fondée, qui devint deux siècles plus tard, un royaume de l’empire Sikanhor, le Jusô. Elle n’est plus connue que sous ce nom depuis. Seconde destination préférée des circuits touristiques, elle offre des paysages tout aussi superbes et inspirés que Tsushima. « Patashiro », ou Patti-Shiro, signifiait, « Terre désolée », ce qui ne s’applique qu’à ses paysages initiaux. Jusô bénéficie contrairement à Tsushima, d’un véritable océan intérieur, source de sa richesse maritime, puisqu’elle devint la première exportatrice de produits marins dans le système Omicron. Ce fut entre 4850 et 5280 la plus peuplée des planètes du système, avec sept milliards d’habitants. Ce royaume existe toujours actuellement, sa population s’est réduite à environ 60 millions d’hommes, vivant de manière primitive.
OE12, Kablunath ( Shinzu ):
Littéralement « Sphère
de Jade », Kablunath était une modeste tellurique ( 7500
Km de diamètre ) entourée d’une épaisse atmosphère
de méthane et d’ammoniac. Sa température et sa pression
( 24 ATM ) suffissent à ce que sa surface soit recouverte d’un
océan de méthane liquide. De sorte que bien qu’elle ne
fut pas colonisée avec autant d’empressement que ses voisines,
cette planète lointaine est restée célèbres pour
ses immenses tours de raffineries bâties directement sur le sol, et
hautes de 15 000 à 25 000 mètres, une véritable prouesse
du génie industriel. Conçues comme des bases d’extraction
gazières, elles entreposent leurs milliards de tonnes de gaz liquide
dans des cuves suspendues par des ballons, et des stations spatiales de stockage
géostationnaires en orbite basse. Bien que leur autonomie alimentaire
soit assurée, la vie dans ces raffineries vertigineuse est menacée
par cette surpression ambiante et des conditions de vie spartiates. De ce
fait, les seuls « ouvriers » locaux sont des fonctionnels
importés de Tretnovya, à partir de 4110. La population locale
ne dépassa que rarement les 3 millions, ce qui était faible
pour un monde de cette gravité. Aussi, à partir du 43ème
siècle, des efforts industriels sans précédents furent
menés dans le but d’assécher l’océan de méthane,
et de faire baisser la pression par une politique massive d’extraction
orbitale et terrestre. De ce fait, au 46ème siècle, la pression
était descendue à deux Atm, et les premières implantations
de dômes se firent. Au 48ème siècles, ces derniers avaient
recouvert toute la surface et Kablunath était devenue officiellement
le « Royaume de Shinzu », quatrième province
impériale. Elle comptera alors jusqu’à trois milliards
d’habitants. Son destin suivra celui des autres royaumes.
OE13, Tretnovya ( Xhuai ):
Voisine de Kablunath, cette autre
tellurique possédait une épaisse atmosphère d’ammoniac.
Une importante extraction à grande échelle fut lancée
à partir de 4266. Au début du 44ème siècle, sa
surface était apte à recevoir des bases, puis très vite
des dômes destinés à subvenir aux besoins de sa voisine
Kablunath. Forte de ses 5962 Km de diamètre, elle avait ce qu’il
fallait pour lancer une vaste colonisation. Grâce à l’usage
d’ERM et de fonctionnels, elle parvint à dépasser le cap
du million d’habitants en 4378, puis s’achemina tranquillement
au milliard autour du 46ème siècle. Cependant la vie locale
n’était pas celle des Doms, trompeuse et troglodyte mais une
sorte de « troisième voie », du fait de la construction
de cités par-dessus les dômes, avec vue sur les paysages fantomatiques
de ce monde. On peut parler d’une vie en surface donc, même si
la règle reste l’absence d’atmosphère. Certains
eurent l’idée, pour pallier aux problèmes de décompression,
de conserver une pression d’un Atm., en mélangeant à l’ammoniac
restant des composés de CO2 et d’oxygène par l’utilisation
de processeurs d’un nouveau genre, utilisant l’antimatière
pour décomposer les molécules et les recombiner en créant
un vortex capable d’aspirer la matière environnante, injectée
au sein du réacteur. De plus, des expériences furent tentées
de concevoir des espèces végétales capables de procéder
à la photosynthèse à partir de très faibles rayonnements
lumineux. Mais le niveau de lumière minimale demandé était
si peu disponible qu’en dépit d’efforts répétés,
cet espoir de terraformer des mondes aussi lointains resta vain.
Tretnovya suivit bien entendu le chemin de Kablunath et devint le cinquième Royaume de l’empire, sous le nom de Xhuai. La population Russo-Inuite qui avait eu l’honneur de peupler en effet ce monde, commença à en émigrer massivement tandis que les populations Chinoises augmentaient.
OE14, Mensaning ( Jhenqin ):
Nommée « Mensaning »
en Dom, ce qui signifiait « perle noire », ce monde
tellurique de 4620 Km de diamètre se trouvait si loin de Tretnovya
et des autres planètes, que sa colonisation resta longtemps hypothétique.
Observée par des sondes, Mensaning était en effet recouverte
d’étranges lacs de carbone sous une forme rarement vue alors,
résultant d’une alchimie exceptionnelle résultant de son
extrême éloignement ( entre Neptune et Uranus ), et de son activité
géologique extrêmement intense et inexplicable. Son manteau en
fusion arrive parfois à provoquer une remontée de magma suffisante
pour créer d’immenses bouleversements chimiques par simple gel
des éruptions. Son atmosphère est pourtant inexistante, et tous
ces éléments sont gelés sur sa surface. Une base s’y
installa pour étude en 4218, et par le simple jeu de l’attrait
des concessions, des colonies s’y installèrent à partir
de 4240, la faisant suivre le destin de ses soeurs. De ce fait, bien que limitée
dans sa population, elle compta rapidement comme un sixième et dernier
royaume de l’empire, celui de Jhenqin. Comme le autres, elle se para
d’immenses dômes qui lui firent perdre son apparence initiale
pour rentrer dans une sorte de banalité artificielle, les planète
recouvertes de dômes ayant souvent le même aspect glomérulaire.
Son palais Royal est digne de louanges, car comme les autres, il fut conçus
grâce à de moyens de levage et de façonnage des blocs
de pierre qui sont totalement dépendant d’une technologie moderne.
Un fait l’illustre superbement : Les « colonnes »
des salles les plus majestueuses sont constituées d’un seul bloc
unique, quant bien même ce dernier pèse plus de 1000 tonnes.
On comprend que de ce fait, les architectes et le goût des puissants
n’aient pour une fois pas étés en désaccord technique.
( pour tous : Voir le chapitre consacré à l’empire
Sikanhor )
OE15, Yumvenir (Nurma 1) :
Son nom étrange n’est
pas une autre signification plus ou moins poétique mais provient du
nom du premier colon de ce monde, un personnage étrange, Russo-Finlandais
d’origine Terrienne et débarqué dans le système
Omicron en 4180. Extrêmement riche, artiste renommé et brasseur
d’affaires avisé, il décida d’acquérir une
planète en vue d’y bâtir son « monde meilleur ».
Un vieux rêve que l’on interdisait à ceux qui en avaient
la possibilité afin d’éviter certains abus, mais que le
gouvernement central Keidien lui accorda en contrepartie du financement de
sa porte hyperspatiale. Ces petits arrangements, sa force de persuasion et
son indéniable talent firent le reste. En 4200, Etto Yumvenir était
seul maître et propriétaire de ce monde. Un petit monde tellurique
de 5000 Km de diamètre seulement, et lointain. Fasciné par la
technique des Doms et leurs réalisations, il avait bien entendu en
tête de créer un univers clos, sous voûte. Ceci pour des
raisons pratiques évidentes, et du fait de l’inaccessibilité
des planètes réellement habitables, en ZCH.
Après avoir acquis la licence de fabrication de Cybants, il entrepris de recouvrir toute la surface planétaire de structures de types Domotiques colossales. Certaines atteignent en effet des records en la matière, leur voûte perdue à 3200 mètres d’altitude. Les «pylônes» les soutenant étant apparentés à des montagnes dont la cime devait être noyée dans la brume et les neiges éternelles afin de mieux faire illusion, il assura la conception de ce monde en accord avec sa vision virtuelle, transmise aux Cybants ordonnateurs. Grand admirateur des civilisations antiques, et remarqué par la qualité et le goût de son site Nuroma, conçu et réalisé par une équipe de 200 personnes, il s’appuya entièrement sur elle pour mettre au point l’ambiance de ses dômes principaux. Des candidats à l’immigration se bousculèrent bientôt pour entrer dans ce monde idéalisé, sachant qu’une civilisation très particulière était en train de se mettre en place. Reproduisant le climat « Romain », celui de l’Italie centrale de cette époque, tempérée, lumineuse et agréable, concevant chaque parcelle de terrain avec un amour du paysagisme évident, vieillissant volontairement des fausses ruines pseudo-historiques dans un cadre enchanteur, il avait conçu une sorte de « parc d’attraction » Latinisant, mais exigeait de la part des immigrants d’entrer totalement dans sa vision.
Ainsi, il exigeait que ceux-ci revêtent la toge traditionnelle, parlent le latin dans les milieux publics et l’apprennent à leur descendance afin d’en faire leur première langue ; acceptent le mariage de raison entre les technologies modernes et un mode de vie plus « rural ». Ainsi, si la médecine et les hôpitaux, sous des dehors stylistiques parfaitement identifiés à l’époque, semblaient faire illusion archaïque, leurs moyens palliatifs, de traitement et d’accueil étaient aux normes du reste de la fédération. La virtualité n’était pas interdite, mais bien cachée dans les alcôves. L’exercice de la foi publique était purement factice, les personnes conservant leur propres convictions et pratiques, mais uniquement en privé. Les temples n’étaient ainsi conçus que pour leur ambiance, leur architecture, leur calme, des lieux publics sans fonctionnalité de premier degré. Les thermes étaient maintenus, leur usage encouragé ( la natation et la thalassothérapie, les cures journalières n’étant pas un luxe, l’institution était publique et accessible à tous ). Il y avait un sénat planétaire, de dimensions colossales, mais avec deux rangs de parlementaires se faisant face à face selon la vielle tradition démocratique de bipartisme.
Les représentants avaient le même statut et les mêmes fonctions que leurs modèles antiques, mais consultaient sur écran géant les spécialistes de telles ou telle question spécifiques, les rapporteurs de commissions, et tranchaient au final. Un système exotique et archaïque, mais moralement confortable. Plus contestable était le rôle joué par l’empereur, et tout le sacre qui l’entourait, à savoir Etto Yumvenir lui-même, s’étant rebaptisé « Caesar Augustus Yumvenir ». Il avait surtout un rôle consultatif, et de parade, mais qu’il n’observait que par plaisir. C’était aussi un promoteur touristique de premier plan. L’industrie la plus pointue et les recettes d’agriculture les plus modernes, les stations aquacoles et autres existaient, coexistaient avec de petites exploitations « néoprimitives », ainsi estampillés, mais fournissant des produits de qualité.
Autre grande originalité, mais à relativiser toutefois, la correspondance entre le néo-esclavagisme de fonctionnels et les « esclaves » vitaux dans le système politique et économique Nuromien. Il s’agissait vraiment de fonctionnels, au patrimoine génétique modifié, mais de façon plus « chaotique », dispensé avec une grande diversité pour faire illusion là encore. Ceux ci ne provenaient pas d’ex provinces conquises par la force, et il n’y avait pas d’armée, pour des raisons évidentes, mis en revanche, une garde prétorienne d’apparat et des jeux du cirque, réservés aux affrontements à grands spectacles de fonctionnels très à part.
Le mariage entre hautes technologies et apparence archaïque continuait dans les moyens de transport, qui en étaient le principal témoin. Tous ou la majorité utilisaient des piles à fusion, bien cachés sous leur structure qui faisait la part belle à l’esthétisme, il n’y avait ni chevaux, ni chars, parfois en revanche des porteurs, mais la plupart des habitants se déplaçaient comme partout ailleurs dans la fédération, dans des engins volants ultra légers, à sustentation. Ces moyens de déplacement étant de toutes tailles, et dévolus aux trois dimensions, il y en avait adaptés au transport de fret lourd en mer comme de transport de passagers rapides dans le «ciel». Les birèmes, trirèmes et quinquérèmes n’étaient là que pour le transport des touristes et servir de navire d’apparat. Les possibilités offertes par les Cybants en matière de travail de la pierre, comme il a été dit, permettait des audaces architecturales certaines, donnant à ces villes, des apparences de délire Romain aux accents Wagnériens qui n’était pas du goût de certains critiques, déplorant cette «pompe» douteuse. Néanmoins, primée par sa grande originalité et le compromis qu’elle faisait entre les nécessités du modernisme et la recréation d’une identité issue du passé lointain, la civilisation Nuromienne est bien née sur Yumvenir. Ce dernier, peu avant sa mort réelle, passa le relais à son fils, introduisant une filiation Royale au cœur d’un système qui n’admettait que l’élection impériale démocratique de riches patriciens, et fut une sorte de trahison de son propre idéal. Son fils le comprit bien, et malgré toute l’affection qu’il avait ressenti dans sa décision, il se présenta de lui-même en tant que simple individu, et bien entendu, fut confirmé dans son titre, il est vrai surtout représentatif.( Voir chapitre sur la Civilisation Nuromienne, Civilisation Omicronite ).
OE16, Asagi:
Il y avait aussi une communauté Nippone dans le
train de colons Keidiens. Ils s'établirent sur Asagi. Cette dernière
était l'ultime corps tellurique avant le système de la géante
gazeuse Shaska. Très petit ( 2660 Km ), ce corps désolé
et glacé sans la moindre activité géologique aurait du
être peuplé de Semiungravids. Elle le fut, par des générations
mutagènes originaires de la diaspora Japonaise. De sorte que ces Asagiens
sont physiquement très caractéristiques. Porteurs des vielles
valeurs Nippones, ils établirent une civilisation singulière
et attirante sous de vastes dômes, lesquels virent leur construction
progresser au rythme de l'accroissement de la population, durant 550 ans.
Cette dernière s'établit finalement à environ 760 millions
en 4660.
Petite puissance industrielle, Asagi comptait cependant un capital technologique
savamment rentabilisé dans des investissements en équipements
lourds de pointe. En 4280 déjà, elle était réputée
pour la production de petits vaisseaux, de machines outils, de modules de
stations, et de systèmes intégrés de contrôle.
Ce fut elle qui permit de mettre en place une bonne partie des infrastructures
coloniales du système Shaska. D'ailleurs, tandis que l'empire Sikhanor
se constituait à son propre rythme, Asagi se lança très
tôt dans la mise en place de stations orbitales de recherche autour
de Shaska. Ils développèrent notamment de nouvelles générations
d'ERM et de Cybants polyvalents. Première autour des satellites de
ce système, elle se donna le droit de créer son univers. Le
choix de créer un "empire" plongeant ses racines dans le Japon millénaire
passionnait sa population, qui, grâce à des gouverneurs élus
sous le nom évocateurs de Daimyô, adinistrateurs de "fiefs",
les territoires colonisés d'Asagi, se lancèrnt dans un politique
agressive d'estension de domaine en s'attribuant méthodiquement toutes
les planètes autour de Shaska, puis de Nantuanakh. Ces dernières
ne changèrent pas de nom bien que les Asagiens les nomment volontiers
entre eux "Kuyshu" et "Honshu".
La constitution de l'empire No-Nihhon Asagien ou "néo-nippon", rima
avec le développement rapide et ample du système Shaska. Pour
asseoir cette domination, rien de tel que d'y préparer les esprits
en nommant d'avance ses satellites avec autant de patronymes de villes Japonaises
célèbres. D'autre part, par une politique de création
massive de fonctionnels, cet empire bénéficia très tôt
de nombreuses équipes de colons parfaitement optimisées en nombre
suffisant pour peupler en 15 ans toutes les planètes visées,
assez vite pour en revendiquer la possession, ce qui était le but premier.
Tout empire ayant à sa tête un empereur, ce dernier prit naturellement
le nom de "Shogun", et devait s'établir sur Shaska-15, commander de
là ses sujets Doms. En effet, tout Nippons qu'ils fussent, ces populations
étaient avant tout des représentants de la grande famille des
Doms, ceux qui vivent sous des dômes artificiels. Avec le temps, Asagi
reçut une surface construite largement supérieure à sa
surface réelle ( près de 190% ), du fait d'innombrables dômes
superposés. Les semiungravids Nonihhons locaux ( d'abord Asagiens puis
"Seminnhons" ), construisirent les édifices collosaux propres aux magnificences
de leur voisin Sikhanor. Les anciennes villes furent rasées, et les
vastes terrains aménagés en autant de très belles cartes
postales du Japon médiéval, poussant le vice jusqu'au limites
du réalisme indu par une gravité trop faible. Le "berceau" de
l'empire devait rester une terre pure, sauvage, calme, et proprement "Zen".
OE17, Shaska et l'empire Asagien.
Ken Tomozuru (4329-4423), le premier Shogun d'Asagi, avait défini son
empire comme "celui des 18 mondes". Régnant sur l'une des plus grands,
Kyoto ( Shaska-9 ), il avait défini son pouvoir comme celui d'un guide
moral et d'un "motivateur" pour sa population, garant de l'extension prospère
de son empire. Ce dernier devint très vite comparable à son
rival Sikhanor, qui supportait mal que ses frontières fussent gardées
par les Asagiens. Toutefois, si l'empire plongeait ses racines dans le Japon
ancien, le militarisme ne fut pas une valeur cultivée au départ.
Préférant tirer avantage de sa supériorité technologique
sur les Sikhanor, ils misaient sur l'exportation et donc le commerce avec
ce dernier. C'est ainsi que les rapports entre les eux impires furent pacifiques
et bénéfiques durant de nombreuses années. "L'âge
d'or" de ces deux civilisations arriva après le début du 6ème
millénaire. Il contribua à faire d'Omicron Eridani le système
le plus riche et le plus peuplé du premier empire humain.
Le point de départ en fut donc Asagi, et le point d'arrivée
Shaska. Cette dernière était une géante gazeuse classique,
mais de couleur rouge sombre et rouge-orangé, un symbolisme qui fut
repris à son compte par Tomozuru, n'hésitrant pas à comparer
cet astre au symbole du "soleil levant" des ancêtres, en l'adaptant
à l'image que l'on avait de cette planète, un cercle rouge et
orange sur fond noir. Des stations orbitalmes d'extraction y furent implantées,
afin de fournir une base chimique à l'atmosphère des dômes
locaux. Cette activité fut relativement faible, et Shaska ne compta
jamais qu'une dizaine de stations. En revanche, ces dernières étaient
très vastes, comptant leurs propres docks, ainsi que les moyens d'une
autosuffisance alimentaire. Ainsi, les différents satellites du système
pouvaient se contenter d'assurer leur développement propre, accélérant
leur croissance. Voici la omposition de ce système: 18 planètes
telluriques, dont certaines surprenantes, une énorme, Shaska-7, dont
la gravité forte rebuta les colons. Ils mirent au point une espèce
indigène, les "Masgravids", d'une morphologie aux antipodes des graciles
premiers asagiens. Comme il à été dit, sa colonisation
fut très rapide, et se déroula de 4296 à 4311.
Les satellites Shaskiens:
Sha-1, Sha-2 (Oita, Saga), telluriques de 2050 et 1860 Km de diamètre.
Orbitant dans l'anneau extérieur de Shaska, ces deuc mondes sont géologiquemenent
instables, subissant une forte influence gravitique. Riche en métaux
rares, elles se parèrent très vite d'industries rentables, vers
4315. En 4380, l'une comme l'autre posédaient plus d'une centaine d'exploitations
minières, tenues par des Seminhhon. Pourvue de dômes accueillants,
elles disposaient d'une totale autonomie alimentaire.
Sha-3, Fukuoka.
Planète tellurique à faible atmosphère gazeuse de 2550
Km de diamètre, elle avait comme les autres diférentes ressources
rares. Mais plus vaste, elle se prêtait meiux à des implantations
sous dômes. Elle se fit progressivement une spécialité
dans la production de machines-outils. Au sommet de sa gloire, au 45ème
siècle, dirigée par le Daimyô Akira Subotan, elle comptait
trois millions de colons seminhhon.
Sha-4, Shizuoka.
Planétoïde régulier de 882 Km de diamètre, la plus
petite planète du système, très proche de Fukuoka. Quelques
bases d'extraction, deux dômes principaux. Ses seminhhons sont des espèces
mutantes aux traits habituels exagérés. Ils ne peuvent vivre
que dans un nombre de monde limités, à commencer par la capitale
Kyoto, dans laquelle ils ne font d'apparation que nantis de sustenteurs et
d'une pompe corticale. Pour relancer l'intêret de leur monde, ils ouvriront
un dôme géant en 4630, un jardin composé d'essences interstellaires
rares, point de départ d'une complexe touristique.
Sha-5, Saitama.
Tellurique composé d'un manteau de silices en fusion, avec une activité
géologique plapable, et un océan de méthane liquide recouvert
de glace carbonique. Avec ses 3450 Km de diamètre, elle est l'une des
plus modestes du système. Des stations d'extraction s'y établiront
vers 4320.
Sha-6, Shiga.
Orbitant fort loin des autres, sur une orbite elliptique très prononcée,
elle traverse le champ d'astéroïdes et de corps glacés
qui s'étend à mi-chemin du système Shaskien. Tellurique
faite de silices et de méthane gelé, elle restera partiquement
ignorée, et finalement exploitée à partir de 4377.
Sha-7, Nara.
Avec ses 15 300 Km de diamètre, ce monde était l'un des plus
gros satellites jamais rescencés. Sa gravité y est forte, trop
pour des Seminhhons, mais supportables pour des Nonihhons, à la physiologie
"standard". Une espèce mutante s'y établit, créée
et devenue fameuse par sa rareté, les Masgravids, ou pour être
plus précis, les Masgravinhhon. Construisant et vivant sous d'innombrables
dômes géants, ils mirent la performance sportive au-dessus de
toutes les valeurs de leur civilisation, organisant des jeux "de vie et de
mort", de renommée interstellaire. Très médiatisés,
il poppose des "champions" locaux à des espèces créées
artificiellement par manipulation génétique. Moralement condamnables,
ces activités furent très vites déclarées ( par
le conseil impérial Asagien ) illégales, mais firent les délices
des médias Doms.
Nara est aussi réputée pour ses écoles de Shinduraï,
des "moines-guerriers", qui développaient les arts martiaux en accord
avec des préceptes issus de très anciennes pratiques Nippo-terriennes
issue de son passé antique. Enfin, son Daimyô millénaire
Nagata Osu, personnage incontournable de son histoire, fut le seul à
instituer un régime glorifiant l'établissement militaire. Connaissant
les besoins en matière de vaisseaux militaires de certaines civilisations,
ils mirent sur pied une très agressive politique de production de vaisseaux
militaires. Une flotte, qui loin de se contenter de parader, patrouillait
aux abords du système Omicronite pour le compte du conseil des deux
empires. En 4895, sous son patronage, on mit sur pied une flotte commune aux
deux empire, chargées surtout de réprimer le banditisme spatial,
et le développement de la piraterie au sein du système. Il est
vrai que le système Omicron était particulièrement florissant
en matière de commerce spatal, comme le sera plus tard Ton. Le gôut
de l'art militaire et des traditions s'exprime sans retenu aucune dans les
villes grandiloquentes des dômes locaux, qui célèbrent
l'esprit samouraï avec une ferveur religieuse. Le Bushido y fut aussi
rétabli et appliqué avec zèle, des tournois étant
organisés pour relancer l'état d'esprit propre au Japon médiéval.
( Voir civilisation Narienne, Nohhinon, Omicronite ).
Nara posède également deux satellites, Gifu et Fukui,
( Sha-7 A et B ou Nara 1 et 2 ), des telluriques mortes de 4400 et 3200 Km
de diamètre. Riches en matériaux ferreux, elles furent largement
mises à contribution dans l'énorme effort industriel de Nara.
En 4780, Fukui arborait autour d'elle un anneau orbital complet, ensemble
d'arsenaux et de chantiers de grande productivité et de renom.
Sha-8, Kanagawa.
Tout à fait habitable, avec ses 7952 Km, Kanagawa devint vite une des
planètes les plus peuplées du système. Son économie
est largement industrielle, et elle participa de manière écrasante
à l'effort de construction de vaisseaux commerciaux, développant
par ailleurs des modules pour processeurs Suplites et des générateurs
Hyperdrive réputés pour leur efficacité. Suivant l'exemple
de sa voisine immédiate Nara, elle fit beaucoup pour développer
un fort sentiment Nationaliste porté sur les valeurs du Japon traditionnel.
On peut sans conteste lui mettre sur le dos l'émergence d'un gôut
prononcé pour les démonstrations de force, quelle que soient
leur nature. Elle participa d'ailleurs largement à la mise en chantier
des premiers vaisseaux militauires majeurs de la flotte Asagienne, en particulier
autour de Nokure, ou "nouveau Kure", un arsenal gigantesque, établi
en orbite basse. Cette flotte, orgueil de l'empire, constituée entre
4720 et 4900, compta dans ses rangs jusque'à 30 croiseurs-mères,
une configuration qui en faisait la force spatiale militaire la plus redoutable
jamais construite. Les revues faisaient la fierté des autorités
comme de la population, et ses grands vaisseaux peu adaptés aux tâches
de police locale, serviront à afficher lors de leurs visites dans d'autre
systèmes, la compétence de l'ingénierie locale comme
la manifestation d'un poids politique que l'on croyait définitivement
enterré dans l'histoire ancienne. Sa simple existence relança
l'étude puis la construction d'une flotte Impériale Humaine,
qui entendait contrôler d'éventuelles visées expansionnistes
trop agressives des Nonihhons.
Sha-9, Kyoto.
Capitale de l'empire, avec ses 6835 Km, Kyoto était aussi l'ancienne
capitale Japonaise. Un symbole voulu par le shogun Tomozuru afin de souligner
la force de l'ancienneté de la culture Nippone. Fervent Nationaliste,
mais en même temps soucieux de l'avance technologique de son peuple,
il brida des tentatives trop appuyées et extrêmes de rétablir
certaines valeurs du Japon antique qu'il résumait souvent en citant
des exemples de la pauvreté et de la sauvagerie de cette époque
sombre, préférant se référer à l'âge
d'or de l'ère Heian ( 794-1185 ), raffiné, avant que les guerriers
ne prennent le pouvoir. Recouverte à 95% de dômes, cette planète
devint méconnaissable en trois cent ans, mais sa population atteint
très vite le milliard. Devenue la principale planète de l'Empire
en 4500, elle reçut la capitale, Shoroku, et la ville intérieure,
qui occuppe en parcs et jardins une superficie de 5000 hectares. Au centre
se trouve le palais, constrits de la manière la plus traditionnelle,
répliquant en plus vaste bon nombre d'édifices du Kyoto médiéval,
dont le Château de Sobutaï et la pagode de Heihara. N'oubliant
âs également que Kyoto fut établie sur une immense nappe
aquifère, la construction du dôme pricipal fut précédée
du creusement d'une excavation de 7 Kilomètres de profondeur sur 60
de long. Au coeur se trouvaient des stations d'épuration organiques,
fonctionnant grâce à des bactéries transgéniques
qui garantissaient la pureté de cette eau, ceci quelle que soit l'acroissement
de population. D'ailleurs, les dômes voisins à prédominance
agricole furent bientôt des annexes urbaines gigantesques et surpeuplées.
Sur Kyoto, en dehors de la résidence des institutions politiques et
symboliques de l'Empire, les habitants se consacrent à un mode de vie
effectivement plus raffiné que sur ses industrieuses voisines. Sa production
agricole étant relativement peu adaptée à l'explosion
démographique, Kyoto comptait beaucoup sur ses voisines en approvisionnement.
Kyoto compte un satellite, Niigata, une petite tellurique de 2708 Km, vouée
aux mines Seminhhons.
Sha-10, Hiroshima.
Autre cité ( tristement ) célèbre, la très ancienne
Hiroshima était aussi le nom d'une planète singulière,
une tellurique combinant une forte atmosphère ( 26 ATM ) composée
surtout d'éthane et de méthane gelé, et un noyau très
massif. L'un de ses reliefs est véritablement surnaturel, mais s'explique
par un impact prodigieux, qui aurait dû vraisemblablement éclater.
Or, l'atmosphère avait probablement gommé une bonne partie de
la force de l'impact. restait un des plus formidables cratères d'impact
jamais observé, dont les "murailles" s'élèvent à
35 000 mètres au dessus du niveau moyen, dépassant à
peine de la couche nuageuse. Ce cratère à également un
diamètre de 600 Km, le tout sur une planète de 5714 Km de diamètre...
Une sorte de "micro climat" existe donc au sein de ce cratère, qui
fut jugé parfait pour l'installation de structures habitées,
lesquelles se logent sur ses flancs vertigineux, notamment sur sa crête.
Il n'y avait pas de dôme, lequel supporterait mal la forte pression,
mais un chapelet de viles construites sur les flancs de ce cratère,
formant l'un des sites habités les plus singuliers qui soit. La population
resta modeste, autour d'un millions de colons. Hiroshima vivait surtout de
ses mines et stations d'extraction, reconnaissables aux longs filaments (
les gazoducs ) qui en partent vers le ciel, les stations orbitales, et les
arsenaux. Avec plus de 17 chantiers, Hiroshima est l'un des principaux fournisseurs
de cargos moyens à bas prix du système.
Sha-11, Aomori.
Aomori est un petit astre mort ( 1200 Km ), glacé, sans atmosphère
ni attrait particulier. Il fut aménagé comme base et entrepôt
par les Seminhhons.
Sha-12, Mie.
Avec 5500 Km de diamètre, une topographie basse et une activité géologique très faible, cette planète était idéale pour des implantations de Dômes géants. On y tenta l'expérience de surfaces "océaniques" aménagées dans le double objectif de créer une régulateur naturel de l'atmosphère artificielle sous voûte, mais aussi de vastes surfaces parfaites pour la culture vivrière de coquillages, de fruits de mer divers grâce à des hauts-fonds réguliers et bien pensés. On y implanta également du corail et on tenta d'y créer la plus grande diversité faunique locale, afin de pouvoir proposer des produits "naturels" attrayant et monnayés à prix fort. Mais l'autre richesse de Mie, qui en découle logiquemement, c'est l'attrait touristique pour ces univers sous-marins féériques, qui suscita la création de vastes réserves d'hôtellerie à thème et de centres de plongée. Lorsque ce projet arriva à maturité en 4640, Mie devint l'une des destinations les plus courues au sein du système de Shaska. A tel point, qu'elle dût rapidement construire des dômes par-dessus ceux réservés à la "mer" locale afin d'abriter des villes en pleine explosion, et des terres agricoles. De ce fait, en 4718, la surface entière de ce monde était recouvert de dômes, et des miliers de kilomètres carrés supplémentaires s'y ajoutèrent les siècles suivants, pour en arriver au record absolu en la matière pour longtemps, sutout pour un monde Dom, avec 13 milliards d'habitants.
Sha-13, Iwate.
Comparable à sa voisine, Mie, Iwate est une sphère de silice de 4508 Km de diamètre. Colonisée un peu plus tard, on envisagea, devant l'exemple de Mie, de construire des dômes dévolus à des espaces marins. cependant certains eurent l'idée de recréer, en l'honneur du Shogun, l'archipel Nippon dans ses détails, réplique exacte de celui de la Terre, avec ses quatre îles, Honshu, Hokkaido, Shikoku et Kyushu. La seule lmite au spectacle qui s'offrait aux spectateur, debout sur le gaillard d'une Jonque, contemplant le Fuji-San sortir de la brume, était la présence des ces "piliers" gigantesques qui ponctuent le paysage lointain. Les Dômes d'Iwate sont pourtant ceux qui furent les plus élevés, avec une hauteur sous vôute de 3000 mètres en moyenne. Le mont Fuji lui-même est en fait le socle très large d'un pilier, dont le sommet se perd dans la brume artificielle que l'on trouve directement sous la voûte. Hormis cela, on trouve sur Iwate les dômes de premiers colons, établis de 4318 à 4600. Iwate compta à cette date un peu plus de 4 milliards de colons.
Sha-14, Chiba
Un peu plus petite, avec 4020 Km de diamètre, Chiba était également
assez proche d'Iwate. Le développement d'un commerce intense entre
les deux était d'autant plus justifié que sous leurs dômes
les colons développèrent des exploitations agricoles à
fort rendement, et firent le choix de se spécialiser dans ce domaine,
laissant à Iwate le privilège de l'exploitation halieutique.
Sa popyualtion tourna aux environ de 2.8 milliards de colons et varia peu,
sinon en décroissance, après 4800.
Sha-15, Osaka
Plus vaste et lointaine, cette tellurique posédait d'exceptionnels
gisements minéraux, dûs à son passage dans la grande ceinture
d'astéroïde Shaskienne. Son orbite elliptique et sa révolution
très rapide ( 7 mois au lieu de 3 à 25 ans pour les autres ),
qui en font une cible pour les corps orbitant dans cette zone. Des mines s'y
développèrent très rapidement, mais les probabilités
d'impacts étant importantes ( environ un majeur tous les dix ans ),
on développa pour elle un réseau de surveillance et d'action
sur toute la zone. Pour le reste, Osaka devint l'un des plus importants centres
économiques locaux, du fait notamment des faibles dimensions des planètes
voisines de la courionne extérieure. centre politique local, souvent
jugé comme la seconde capitale de l'empire, ses très vastes
dômes sont réputés pour la prerfection de leurs mondes.
Les immenses "colonnes célestes" qui font partie du paysage, intégrées
dans les montagnes et noyées dans la brume, y sont ci parfaitement
camouflées par divers procédés. A tel point que lorsque
l'on montre à un visiteur un paysage d'Osaka, il se demande où
peut bien se trouver cette planète terraformée... Population
en 4750: 6 milliards.
Sha-16, Akita
Avec 2600 Km de diamètre et un grand éloignement, Akita devait
recevoir des colons Seminhhons en 4309. Peu après, cette communauté
conçut diverses stations d'extraction, afin notamment d'exploiter le
méthane gelé fortement présent dans la structure externe
de cette planète, mélangée à de la silice. Ce
méthane était présent en de telles quantités qu'il
libéra une fois extrait d'immenses cavernes, utilisables facilement
en lieu et place de dômes, substancielles économies. De ce fait,
la civilisation Akitienne est troglodyte, cavernicole. Des équipements
existent dans les plus vastes, qui permettent de rendre aux lieux une atmopshère
très particulière.
Sha-17, Hiyogo
Pour 2100 Km de diamètre ce monde ne connut que de modestes communautés
Seminhhons en 4310. Très proche de composition d'Akita, elle évolua
de la même façon, plus poussé même puisque ces cavernes
de métnanes s'enfonçaient profondélent sous la surface,
jusqu'à 350 Km, formant un dédale extraordinaire. Les colons
locaux tentèrent d'y édifier une civilisaton véritable,
originale, qui s'apparente à celle que l'on trouve dans les grands
astéroïdes. Ils colonisèrent d'ailleurs ceux de la couronne,
et créèrent leur propre "empire"; en réalité une
vassalité Nonihhon. ( voir la civilisation Seminhhon, Asagiens, Omicron
Eridani ).
Sha-18, Tochigi
Dernière planète du système, ce planétoïde
de 920 Km de diamètre possédait une composition chimique classique,
avec un mélange de méthane/éthane gelés et de
la silice, un coeur mort, et de nombreux cratères d'impacts prodigieux,
dont Shizun, une immense balafre de 200 Km. au sud. Colonisée en dernier,
en 4311, elle abrita des communautés Seminhhons trente ans plus tard,
venant d'Akita. Elle aura le même destin que les deux autres, appartenant
à "l'empire seminnhon".
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