CIVILISATION Jovio-Saturnienne

    On nomme Jovio-saturniens ou ("gasmens") "gaziers" -un 
    brin péjoratif, les populations de colons vivant dans les vastes stations 
    orbitales ou flottantes de ces immenses mondes gazeux, et par assimilation, 
    de tous les mondes comparables. Certes, Jupiter et saturne possèdent 
    chacune leur propre système planétaire, avec des mondes assez 
    massifs, Titan pour Saturne et les quatre filles Joviennes, Ganymède, 
    Callisto, Io et Europe. La théorie de petits satellites secondaires 
    seront investis par les semiungravids, et les premiers par la future civilisation 
    Dom naissante.
Enfin, les innombrables stations d'extraction gazières orbitales sont peuplées d'abord de Martiens et quelques Terriens, et elles nécéssitent la précence d'une roue gravitique pour des raisons de durée de séjour prolongé ( jusqu'à dix ans avant les progrès de colonisation des satellites ). A partir du XXVIIe siècle, les premiers ungravids commencent à prendre en charge les plus anciennes. En moins de cent années, leur population explose littéralement. En 4520, pour la première fois, les Ungravids sont majoritaires parmi les colons orbitaux Joviens. Cependant, la forte attraction de la planète bénéficie toujours aux populations terro-martiennes dans l'atmosphère et océan de méthane:
    Le Schémas ci-dessous premet de se rendre compte de la stratification 
    gazière d'un monde comme Jupiter, et bien des gazeuses: Ce schéma 
    peut fort bien s'appliquer à Loryan, Procyon, par exemple.

On le voit, la seule zone vivable pour les les colons se situe entre 70 000 et 80 000 mètres d'altitude, car la pression varie de 0.3 à 5 ATM, ce qui est encore acceptable sans combinaison pressurisée. Cependant, ce n'est pas ici que l'on rencontre le plus de stations car d'une part celle-ci ( au moins les premières, sur le modèle orbital ), doivent fréquemment lutter contre la pesanteur à l'aide de leurs propulseurs, et doivent donc être sur la trajectoire dite d'équilibre ou de libération, bien plus haute, ce qui n'est pas possible du fait de leur nature géostationnaire induite par les gazoducs, et d'autre part les sautes de pression suivant les hasards de la météorologie variant de 0,2 à 6 ATM peuvent entraîner de graves lésions cutanées, et même des formes mineures d'embolies.
    Cependant, des stations se rencontrent à ces profondeurs, mais celle-ci 
    sont dites "suspendues" ( à une autre station orbitale qui 
    elle, lutte contre l'attraction ), et d'autres sont autonomes, se sustentant 
    grâce à des ballons. Les structures porteuses en hexacarbones 
    sont par ailleurs très légères. Enfin, il y a les stations 
    basses, les "flottantes", telles qu'on les appelle, qui se situent 
    sur leur point d'équilibre dans cette zones indistincte à forte 
    pression au-dessus de l'océan de méthane liquide. C'est un monde 
    aveugle, relié à une station orbitale haute. L'un des endroits 
    les moins appréciés par les gaziers.
    Ces derniers travaillent généralement par périodes de 
    trois mois, puis partent profiter de leurs loisirs sur les planètes 
    locales pour encore un mois avant de revenir ( pour Jupiter il s'agissait 
    d'Europe, d'Io mais surtout de Ganymède et Callisto, à la pesanteur 
    proche de celle de Mars. ). Tout le ravitaillement se faisait en provenance 
    de ces planètes. Il y avait plusieurs centaines de stations au sein 
    de Jupiter: Celles-ci participèrent largement au développement 
    des activités de terraformation de Mars, puis de Vénus. Ensuite, 
    elles furent mises à contribution par les Doms pour coloniser de nombreuses 
    planètes de Solsys.
    Mais à la fin du 5e millénaire, l'activité locale périclita 
    et les stations les unes après les autres furent abandonnées 
    ou démantelées. On en récupéra certaines, les 
    plus importantes et les plus récentes, afin des entreposer à 
    bord de vaisseaux coloniaux en partance vers des étoiles favorables 
    à des planètes terraformables.
    Actuellement, il n'en reste plus qu'une, transformée en complexe touristique, 
    et proposant des explorations intérieures.
  

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