webmastering
Ce qu'il faut savoir pour construire un site web
Introduction

DEFINITIONS :

« Le webmastering »

Sur le plan linguistique d’abord, c’est un terme anglophone qui, en suivant la logique du terme francisé « webmestre » pourrait donc correspondre à « webmaîtrise ».
Ce terme n’est jamais usité, et pour cause : A part les plus acharnés défenseurs de la langue Française retranchés au 23, quai de Conti, à Paris dans le VIe, aucun professionnel, même aucun amateur, professionnel, expert auto-proclamé ou vrai spécialiste de la question n’utilise « webmestre ».
Car cette activité est née outre-atlantique et a progressé depuis les années 70 pour s’imposer internationalement dans la langue de Shakespeare. Tout son univers, ses procédures techniques, codes, architectures, protocoles, jargon, et surtout son contenu actuel, sont en langue Anglaise à plus de 99%. Peu de termes en réalité ont été francisés avec succès et sont restés. La part économique des nations et des locuteurs n’a aucun poids en cette matière. Bien des sites web, quels que soient leur origine, proposent leur site en version Anglophone, lorsqu’elle ne l’est pas à l’exclusion de toute autre.
Sur le plan sémantique ensuite, Pour reprendre la définition Francophone du plus célèbre dictionnaire du web (wikipedia), est un webmaster, un « administrateur de site, une personne responsable d'un site web, de sa conception à sa maintenance. » En somme un technicien chargé de la maintenance. Pas très reluisant sur le plan social, et pourtant… Un « maître de la toile » est en réalité un chef d’orchestre.
Internet depuis son arrivée en France pour le grand public (1994) à vu chaque domaine particulier du métier se développer sur une voie qui lui est propre, et de manière exponentielle, en suivant la floraison des nouvelles technologies, architectures, et la croissance du « world wide web ». Un « webmaster » typique de webagency par exemple est aujourd’hui un chef d’équipe : C’est un gestionnaire qui fait l’interface entre les désirs et le cahier des charges du client et les moyens d’arriver au résultat attendu, notamment humains.
La conception d’un site web peut être l’affaire de 15 minutes montre en main comme une affaire de 15 ans. Tout dépend de la nature du site. Mais dans tous les cas de figure, cela devra en passer par les 5 grandes familles de compétences suivantes : 1. Développement (serveur, fonctionnalités, architecture, interfaçage, base de donnée…)
2. Webdesign (Infographie, intégration CSS, effets graphiques, ergonomie…)
3. Marketing (Définition des objectifs, contenus, rédactionnels, fonctionnalités…)
4. Référencement (Payant par soumission, gratuit, optimisation, suivi analytique…)
5. Droit (Rédaction des mentions légales et CGV, relations CNIL, droits d’auteur…)
Toutefois le webmaster d’aujourd’hui n’est pas celui d’hier. Une donnée fondamentale est allée perturber le métier, celle de l’arrivée des architectures CMS. Le « content management system » qui pourrait se traduire comme un « système de gestion du contenu » est en fait un moyen de disposer d’un « site web prémâché », qui peut très bien être utilisé pour donner le site web final sans en passer par de nombreuses étapes fastidieuses et techniques.
Il a ouvert et démocratisé la production de contenu sur internet et fait énormément pour sa grande popularisation et sa croissance sans précédent. Il y a en réalité deux approches au métier de webmaster : Une « simplifiée », et une « puriste ». Nous les verrons toutes deux dans des modules séparés.

L’approche simplifiée au webmastering (CMS)

Elle concerne les professionnels faisant partie des familles de compétences listées ci-dessus mais n’ayant pas nécessairement les compétences d’ensemble, mais aussi les amateurs.
En effet, est en partie un webmaster, un créateur de contenu sur internet. Qu’il s’agisse du contenu lui-même ou de la façon de le présenter, de le segmenter, de l’organiser et de le maintenir, c’est un peu plus qu’un simple travail d’édition, et cela s’applique à toute personne utilisant un CMS pour publier du contenu.
A ce titre, toutes les personnes utilisant un blog, ou publiant sur un forum, sont-elles des webmasters ? Non car elles n’ont accès qu’a un aspect restreint du site, qui ne concerne que l’édition. Le « webmaster » est plutôt celui qui gère le CMS intégralement, en tant que « super-administrateur ». Les utilisateurs du site ne seront que des auteurs, mais peuvent faire à leur niveau du référencement (par leurs contenus, qui enrichissent le site). On peut tout de même créer très facilement du contenu sur internet : Il suffit pour cela d’ouvrir un compte sur un des nombreux portails de blogs ou de « site gratuit ». Mais si vous suivez cette formation, c’est que vous avez d’autres ambitions. Etre webmaster sur la base d’un CMS demande moins de compétences pointues que pour un site internet « sur page blanche » mais recoupe quand même toutes les compétences vues plus haut :
  • Définir la manière dont il va être architecturé et sa nature (marketing)
  • -L’installer (compétences ftp, développement, connaissance serveur, base de données…)
  • -Le configurer (compétences en SEO, techniques).
  • -Le personnaliser (Compétences en CSS et infographie)
  • -Le remplir (Compétences rédactionnelles, mise en page, organisation des contenus…)
  • -Le maintenir (Compétences techniques, SEO et développement)


Rassurez-vous, dans la majorité des cas, la part de développement est en générale très réduite et circonstancielle. Comme dit plus haut, si tout se passe bien, on passe de l’installation du CMS à la création de son premier contenu en un petit quart d’heure environ.

Nous allons voir ces différentes étapes dans la partie qui suit, avec un cas pratique.

Les bases : Pourquoi faire un site internet :

Les TPE et PME ont besoin d’un site internet.
Une étude statistique en 2012 publiée dans « les echos » affirmait qu’encore la moitié des entreprises –surtout TPE, PME et entreprises unipersonnelles n’avais pas de site internet et ne comptait pas en avoir. L’étude ne précisait pas si ces dernières Avant toute chose, il faut définir ses objectifs.
Nature du site : Est-ce un site présentant des produits à vendre ou des prestations difficilement quantifiables, ou bien une plate-forme de publication thématique, un portail informatif, un espace adhérent, un forum, ou bien un composé de ces derniers ?

Ensuite à qui s’adresse-t’on ? (âge, sexe, C.S.P…).
A partir de là, le marketing entre en scène pour définir le ton et la forme des contenus qui vont être utilisés. Il y a des codes, et on peut (c’est même conseillé pour les domaines les plus conventionnels) les contrer au besoin –mais à risque- pour se démarquer, ou bien rester « classique » mais pousser en avant des argumentaires typiques de « réassurance » tels que définis en marketing.

Le choix du CMS :

Avant de mettre en place un CMS pour créer et gérer au quotidien son site internet, il est nécessaire de faire un choix entre les architectures disponibles. Voici donc une liste de ces derniers. La plupart présents sur cette liste sont peu connus et peu utilisés, voire moribonds, mais ils peuvent néanmoins répondre à des problématiques précises. Au final, une petite cinquantaine sort réellement du lot (utilisés par des dizaines milliers de sites, avec une communauté active, etc…) et seuls trois arrivent en tête de ce tiercé (ci-dessous)

Quelques conseils pour bien choisir son CMS :

Outre les trois solutions évoquées plus bas et listée ci-dessus, il est possible de s’aventurer vers tout CMS, soit parce que vous en avez entendu parler, vu quelque chose les concernant dans un forum, réseaux sociaux, un autre site internet, etc. Chaque webmaster utilisant principalement un type de CMS et le connaissant bien vantera ses mérites de manière pas forcément objective. Il est donc bon de s’orienter vers une vision plus neutre, en partant de ces quelques conseils :

- Est-ce une architecture payante ou open-source ?

Il ne suffit pas de consulter le site, mais aussi de voir la manière donc sont présentées les extensions ou « modules ». Si ces derniers sont pour l’essentiel payants, cela vous donne une indication que sans budget, il va être difficile de faire évoluer votre site web. Un CMS payant, souvent créé par une agence web pour prouver ses compétences et faire parler d’elle peut être une gage de qualité et d’homogénéité, mais si la société coule, comment faire pour ses mises à jour ?

- A t’il une communauté importante et dynamique ?

En effet l’un des plus fiable des indicateurs est de jeter un œil au forum d’entraide généralement associé à un CMS. Si les posts sont rares et anciens, cela signifie qu’il n’y à plus grand monde pour faire vivre le projet. A fuir. Si la plupart des questions techniques restent sans réponses, à fuit également, cela signifie que la communauté n’est pas solidaire et qui si à votre tour vous vous risquiez d’y poser une question, elle resterait lettre morte.

- Est-il riche en templates et en modules ?

Un autre indicateur est la richesse et la variété des modules et extensions, dont les templates (style). S’il n’y a que trop peu de templates, gare, c’est peut-être parceque l’architecture est très difficile à personnaliser. S’il y a peu de modules, de même non seulement c’est que soit les développeurs ne portent pas un intérêt suffisant à cette architecture pour en faire profiter les utilisateurs.

-A t’il des références ?

Il peut être utile d’accéder à une liste de site faits sous cette architecture pour jauger de la quantité mais aussi de la qualité en examinant le degré d’éloignement avec le template de base proposé. Des sites trop proches en apparence signifient là encore des difficultés patentes de personnalisation, et une architecture ardue. A fuir !

- Si vous avez un peu de temps, essayez-les !

Un conseil de bon sens. Pour les sites de présentations de ces CMS qui proposent une démonstration en direct du front-office et du back-office (souvent le cas), il est utile de les essayer pour « sentir » le back-office. Et si on à le temps, l’installer en local (sur l’ordinateur) ou un nom de domaine libre permettent d’en faire le tour de manière exhaustive, de l’installation au premier contenu.

Sur le plan de l’ergonomie le test classique est de pouvoir créer un premier contenu en page d’accueil en moins de 5 minutes, sans regarder la moindre documentation ou aide. Si ce n’est pas possible, voilà une ergonomie qui va peut-être vous demander un apprentissage.

Les CMS les plus utilisés en 2020 (au monde):



      WordPress
      Squarespace
      Magnolia
      Weebly
      Wix
      Bynder
Sans surprise, Wordpress domine le marché de la tête et des épaules, suivi de ces plates-formes. 51% du marché à lui seul et 27+ Millions de sites. Dans les « indépendants » on retrouve Joomla, Shopify (E-commerce), Drupal, Prestahop et Magento (E-Commerce).

WordPress:

Le New York Times, CNN, Forbes et Reuters – la liste des utilisateurs de WordPress.com se lit comme la dream-team des journaux en ligne. Plus de 27 millions de sites Web utilisent WordPress, ce qui en fait un logiciel de blogging le plus populaire au monde. Il est suffisamment souple pour pouvoir propulser de puissants blogs d’entreprise avec 500 news/jour comme de petits journaux personnels sporadiquement mis à jour.

Avantages de WordPress

1. Multiples Auteurs: WordPress a été construit de base pour accueillir plusieurs auteurs – un élément crucial pour toute portail de publication à dimension communautaire.
2. Grande librairie de Plugins: WordPress se repose sur une des communauté de développeurs open-source les plus active au monde, qui a développé des centaines de milliers de plugins pour à peu près tout ce qui est concevable. Il n'y a pas grand chose que WordPress ne puisse pas faire.
3. Convivial: Une interface indéniablement facile à utiliser et très intuitive, même pour des blogueurs débutants. Vous pouvez activer un thème, ajouter quelques plugins, et publier en quelques minutes.
4. Excellentes Capacités SEO: De base, mais aussi avec des plugins comme All in One SEO, on peut commencer à bloguer sans se soucier de référencement sur la page et assez facilement soigner le côté technique (ex. sitemap, url rewriting…).
5. Personnalisation facile: Le système de gestion des thèmes et plugins est bien conçu pour faciliter la personnalisation et l’évolution du site. N’importe qui avec un peu de connaissance HTML et CSS peut en outre personnaliser un thème WordPress pour s’adapter à ses besoins. De plus, la plupart des thèmes se gèrent sans toucher au code depuis le back office.
6. Flexibilité: WordPress peut être utilisé pour faire pratiquement n’importe quoi – lancer une boutique e-commerce, héberger des vidéos, servir comme galerie ou CV en ligne, ou comme blog d’entreprise – grâce à des plugins et des thèmes personnalisés. Inconvénients de WordPress
1. Sécurité: Comme le logiciel leader de la catégorie avec des millions d’installations, WordPress est souvent la cible de pirates informatiques. L’architecture elle-même une fois installée reste « légère » sur ce point et vous devrez installer des plugins tiers pour renforcer la sécurité de votre installation (et contrer le spam !).
2. Incompatibilité avec les anciens plugins: L’équipe WordPress publie continuellement de nouvelles mises à jour pour corriger les failles de sécurité et les problèmes de patches. Ces mises à jour sont souvent incompatibles avec les plugins âgées. Si votre site se fonde sur des plugins plus anciens, vous devrez peut-être attendre avant de mettre à jour (ce qui rend votre site d’autant plus sensibles aux attaques de pirates).
3. Options limitées de personnalisation: Même si WordPress est personnalisable à l’infini, la plupart des installations de WordPress se ressemblent. Bien que ces dernières mises à jour et des améliorations dans plugins/thèmes ont redressé quelque peu ce problème, WordPress reste encore entravé par des options de conception assez limitées.
4. Capacités limitées en gestion de contenu: WordPress a été initialement conçu comme une plate-forme de blogs. Cela a affecté sa capacité à gérer de grandes quantités de contenu. Si vous envisagez de publier des centaines de posts par semaine (pas rare pour de grands éditeurs), vous pouvez trouver le backend par défaut un peu décevant pour faire face à un tel volume. WordPress est souvent appelé un «mini CMS. Il n’est pas aussi puissant ou performant comme Drupal ou Joomla, mais il est assez facile à utiliser pour n’importe quel utilisateur profane. Utiliser WordPress si vous souhaitez une solution simple, facile à utiliser pour du blogging avec des co-auteurs et des sites peu exigeants avec des mises à jour périodiques.

Drupal

Drupal fait figure d’ancêtre parmi le trio – il est sorti au début de 2001. Comme WordPress et Joomla, il est open-source et basé sur PHP-MySQL. Drupal est extrêmement puissant et développeur-friendly, ce qui a fait un choix populaire pour ajouter des fonctionnalités, implémenter et gérer du Rich data, des contenus riches et intensifs en toute sécurité et stabilité comme sur certains sites gouvernementaux.

Avantages de Drupal :

1. Extrêmement flexible: Vous voulez un blog simple avec une page de couverture statique? Drupal peut le faire. Vous voulez un backend puissant qui peut supporter des centaines de milliers de pages et des millions d’utilisateurs chaque mois? Bien sûr, Drupal peut le faire également fort bien. Le logiciel est puissant et flexible – pas étonnant qu’il soit le favori parmi les développeurs.

2. Developer-friendly: L’installation de base de Drupal est assez dépouillée. Les développeurs sont encouragés à créer leurs propres solutions. Bien que cela ne le rend pas très sympathique pour les utilisateurs non professionnels, il promet une grande gamme de possibilités pour les développeurs.

3. Bon en SEO: Drupal a été conçu dès le départ pour être Google-friendly.

4. Enterprise-friendly: Fort contrôle de la version et capacités ACL puissantes qui font Drupal le CMS de choix pour des sites d’entreprises. Le logiciel peut gérer des centaines de milliers de pages de contenu avec facilité.

5. Stabilité: Drupal peut être étendu rapidement sans effort et est stable même au moment de servir des milliers d’utilisateurs simultanément.

Inconvénients de Drupal:

1. Courbe d’apprentissage ardue. Passer de WordPress à Drupal peut donner l’impression de passer de sa voiture au cockpit d’un Boeing 747 – tout est assez compliqué. Sauf si on possède des capacités de codage solides et que l’on aime lire une documentation technique généreuse, on peut trouver Drupal extrêmement difficile à utiliser en usage régulier.
2. Manque de plugins gratuits: La plupart des bons plugins («modules»), de Drupal, en raison des racines privatives de Drupal, sont payants.
3. Manque de Thèmes: Une installation Drupal sans base de données de démo préalable ressemble au désert de Gobi. Le manque de thèmes n’améliore rien. Vous aurez à trouver un bon designer, si vous voulez que votre site soit plus intérressant à regarder qu’une triste relique datant de 2002 lors de sa première version.

Bilan: L’utilisation Drupal est recommandée pour les entreprises ayant des besoins spécifiques et un spécialiste développeur sous la main. Il est recommandé pour les grands projets où la stabilité, l’évolutivité et la puissance priment sur la facilité d’utilisation et l’esthétique.

Joomla:

Joomla est un logiciel de gestion de contenu open-source, et Forks de Mambo. Il est l’une des solutions CMS les plus populaires dans le monde et compte le plus de téléchargements à ce jour. Joomla propulse des célébrités du web comme Cloud.com, Linux.com, etc.

Avantages de Joomla

1. Convivial: Joomla n’est pas WordPress, mais il est encore relativement facile à utiliser. Ceux qui débutent à l’édition web trouveront son interface polie, souple et puissante, mais il reste encore une légère courbe d’apprentissage pour bien la maîtriser.
2. Forte communauté de développeurs: Comme WordPress, Joomla possède aussi une communauté dynamique et active. 3. Riche en Plugins: La bibliothèque de plug-in (appelée «extensions» dans Joomla) est imposante, avec de très nombreux libres et en open source.
4. Variabilité d’extension: Les extensions Joomla sont divisées en cinq catégories – composants, plugins, templates, modules et langues. Chacun diffère pour ses fonctions, sa puissance et sa capacité. Les composants, par exemple, fonctionnent comme des «mini-applications» qui peuvent changer l’installation de Joomla. Les Modules, d’autre part, peuvent ajouter des capacités mineures comme contenu dynamique, des flux RSS, et la fonction de recherche sur une page web.
5. Puissantes capacités de gestion de contenu: Contrairement à WordPress, Joomla a été initialement conçu comme un CMS d’entreprise. Cela le rend beaucoup plus apte à gérer un volume important d’articles que WordPress. Inconvénients de Joomla
1. Une courbe d’apprentissage est bien présente: Vous ne pouvez pas passer d’une installation de Joomla à votre premier contenu sans être déjà familier avec le logiciel. La courbe d’apprentissage n’est pas trop raide, mais elle peut l’être assez pour intimider les utilisateurs occasionnels.
2. Un manque de capacités SEO: De base, mais cela peut être compensé en partie par l’installation des bons plugins. On aura quand même besoin de beaucoup de travail pour obtenir les meilleures performances SEO. Sauf si vous avez le budget pour embaucher un expert SEO, vous voudrez peut-être envisager des solutions alternatives.
3. Gestion des droits limitée: En anglais ACL (Access Control List), autorisations qui peuvent être accordées à des utilisateurs spécifiques pour des pages spécifiques. C’est une composante essentielle de toute solution CMS de classe entreprise, multi-users et utilisable comme un portail avec des abonnés et clients. Joomla ne s’y est mis qu’avec la version 1.6. Le système est déjà plus mature avec la version 3.
Bilan:L’utilisation de Joomla est recommandée pour construire un site avec plus de stabilité structurelle et un contenu plus riche que WordPress, mais disposant encore d’une interface assez intuitive. Si vous voulez un site web standard avec des fonctionnalités standards – un blog, un site avec front-office dynamique ou statique, un forum, etc. utilisez Joomla. Joomla est également une bonne option pour les magasins de commerce électronique. Pour une utilisation en entreprise plus exigeante, pensez à Drupal.

LA CONSTRUCTION D’UN SITE WEB

L’étude ci-dessous à pour objet de créer un site internet de base, qui puisse ensuite être étendu à différents usages, sachant que n’étant pas un CMS, il n’est pas facile de recourir à des solutions « sur étagère ». Il faut plutôt chercher des fonctionnalités existantes à adapter et personnaliser. C’est un peu plus de travail, mais on évite l’écueil des crashs dus à des problèmes de compatibilité ;

Obligations modernes :

  • Le site doit être responsive : Adaptable desktop/tablettes/mobiles
  • Le site doit être performant (bon serveur, optimisé avec cache, CDN, etc.)
  • Le site doit être optimisé SEO (sémantique, structure, naturel et externe)
  • Le site doit être conforme (RDPD, mention légales, cookies, gestion infos)
Notez que ces prérequis sont valables quelque soit le type de site.
On pourrait y ajouter des impératifs marketing dans le cas d’un site qui vend un produit un service avec un tunnel de vente simple et clair, des CGV et Livraisons et retours conforme, plus la sécurité pour un site E-Commerce, une ergonomie simple et fonctionnelle pour un site institutionnel.

BASE DE DONNEES

Jusqu’ici on n’a pas parlé de base de données. On présuppose qu’il n’y en aura pas dans le cadre de cette formation. Dans le cas contraire, il faudrait inclure un module MySQL, le système le plus utilisé.
Définition : Une base de données va être un ensemble de données organisées selon un principe de tables et une hiérarchie. Un site avec base de données (la plupart des CMS par exemple) va appeler ces données via des requêtes en PHP et les afficher lors de l’assemblage du site face à l’internaute en html.

BDD MySQL > PHP > HTML. Avoir une base de données présente des avantages : Elles peuvent contenir un ensemble de réglages par exemple, en plus des données brutes, les données sont facile à exporter en tout endroit du site et la requête qui les appelle peut être modifiée pour personnaliser les données. Il est donc facile de déplacer un contenu entier d’un serveur à un autre. Mais surtout, Les bases de données sont bien plus efficaces lorsqu’il s’agit de retrouver des informations. C’est pour cela que l’on retrouve des moteurs de recherche sur tous les CMS.
Mais une base de données présente aussi des inconvénients :
  • Temps de chargement supplémentaire (en plus de site « downtime serveur »)
  • Site plus facile à hacker/crasher
  • Plus de sauvegardes à effectuer, et plus souvent

SITES EN « FLAT-FILE »

Une nouvelle tendance s’impose au côté des classiques sites PHP-MySQL : Les CMS de type « flat-file ». Définition en quelques mots :
-Un site sans base de données, avec un back office de gestion
Cela présente les avantages équivalents aux inconvénients listés pour la base de données :
  • Pas de downtime, ni de temps de connection externe
  • Plus difficile à hacker, surface d’attaque réduite
  • Très léger, peu de fichiers, facile à déployer et déplacer
  • Une seule sauvegarde à effectuer, routine FTP possible
En somme, les sites flat-file sont plus rapides –ce qui est important au vu des récents conseils Google de performances – et mieux sécurisés. L’inconvénient est qu’ils sont souvent encore jeunes et peu connus, ce qui à trois conséquences mais aussi un avantage :
    Une communauté d’aide réduite
    Peu de modules et templates disponibles
    Bons seulement pour les petits projets
    Délaissés par les hackeurs (positif).

    Des exemples de sites flat-file :

    • Grav
    • Bolt
    • Monstra
    • Pico
    • PluXml
    • Kirby
    • Razor
    • Typesetter
    • Automad
    • Yellow (la liste est loin d’être exclusive)
    Inconvénients de ces solutions : Souvent faites par des geeks développeurs sans trop se soucier du grand public : Installation parfois complexe (en lignes de commande), ergonomie peu claire voire rebutante, bugs, laideur et sans optimisation SEO, etc… Les plus « professionnels » et aboutis sont Grav, Bolt et Monstra. Ils utilisent tous du XML et Json dans certains cas. Un autre de leurs grands avantages est de pouvoir greffer un back-office à un template de site statique par exemple. Cela permet de s’affranchir de tout template et créer des sites vraiment originaux, mais qui restent administrables.

    Et le Webmarketing dans tout ça ?

    Le site web à une place toute particulière dans cette application 2.0 du marketing. Bien que l'on peut faire du marketing en ligne sans l'aide d'un site, à partir d'un réseau social par exemple, le site rest ela plate-forme la plus libre, modulaire et profitable pour cet exercice. Sur un réseau social, on peu par example construire une audience, mais à la fin, on est en grande partie otage du réseau, de ses algorythmes et des ses robots, sans visibilité de l'avenir. On pourra rétorquer que les risques existent aussi du fait du poids considérable de Google dans l'accés au site et aux réseaux sociaux, mais on à sans doute plus de moyen d'action.

    Il faut préciser une chose importante:
    La "bulle" d'un réseau social sera toujours inférieure à la bulle du web dans sa totalité, qui comprends TOUS les sites internets et TOUS les réseaux sociaux, google mettant un point d'honneur à tout indexer. Donc il fait sens pour n'importe quelle entreprise qui désire aller sur le web pour obtenir de la visibilité de faire appel à la plus grande et puissante plate-forme de diffusion, et se restreindre à un seul réseau social signifie se priver ce cette audience potentielle.

    Toutefois il fait sens de commencer à "apprendre" le webmarketing sur facebook, pour le nommer. Ce réseau social présente en effet des avantages:
    -Gratuit, ce qui évite le budget prévu pour un site web (outre les plate-formes de sites "gratuits" (qui ne le sont jamais)).
    -User friendly: Le nombre de fonctionnalités passé le simple "like" est limité et accessible, la courbe d'apprentissage est rapide.
    -Large diffusion: En tant que plate-forme, facebook peut toucher des milliers d'utlilisateurs pour chaque publication, dépendant d'un certain nombre de critères. Potentiellement, 2.7 milliards ça n'est pas rien !
    -C'est une excellent point de départ d'une stratégie de communication et/ou de content markting pout "tester" son audience en mode curation (partage).

    Il n'en reste pas moins à la fin qu'utiliser un site est plus avantageux:
    -On peut le personnaliser bien plus extensivement que n'importe quelle page de réseau social, dont la customisation se limite bien souvent à l'image de fond et au logo...
    -Les contenus qu'on y créé sont à soi, non au réseau social, on en garde la maîtrise totale et les bénéfices. Faire du SEO sur Facebook ne fait que renforcer le SEO de... Facebook.
    -On peut diffuser ces contenus ensuite sur les réseaux sociaux de son choix et donc continuer de développer son audience sur ces derniers.
    -Le marketing sur un site web fait plus de sens, notamment du point de vue de la maîtrise de la communication, du storytelling et de l'action qui convertit de visiteur au client.
    -Le SEO est plus facile à maîtriser sur un site web, les algorythmes de Google sont mieux connus et moins opaques.
    -Enfin il est relativement facile de changer de nom de domaine, beaucoup moins de transférer l'audience d'un compte de réseau social à un autre.

    De manière générale, le webmarketing consiste à utiliser internet pour faire connaître son entreprise et booster sa visibilité. Plusieurs éléments dans cette stratégie son à considérer, dont le centre est presque toujours un site, web, mais aussi son alimentation par des contenus, et leur diffusion sur les réseaux sociaux pour leur donner de l'ampleur. Au final, le but ultime est toujours de convertir ses visiteurs en clients potentiels (en contacts au moins) via la mise en place d’interactions. Pour parvenir à ce simple objectif mesurable, la méthode préférée est la content marketing (CM): Utiliser des contenus relevants par rapport à sa clientèle potentielle, son audience, plutôt qu'utiliser la réclame publicitaire classique. Cette approche indirecte typique du web est privilégiée depuis maintenant une quinzaine d'années. Au bout de la démarche il y a l'interactivité voulue, dont le début peut-être l'abonnement à la newsletter, ou sur youtube, souscrire à une chaîne. A la fin, il s'agit à la fois d'obtenir du "trafic qualifié" et augmenter sa base de prospects.

    Le process peut être résumé en trois points: L’attraction, La conversion et la diffusion.
    L’attraction: Vise à augmenter le trafic pour attirer les prospects, en ayant bien étudier les pratiques des cibles visées pour déterminer les moyens d'action, site internet, réseaux sociaux, et/ou applications mobiles.
    La conversion est l'étape suivante, une fois l'audience attirée sur le média voulu: Convaincre le visiteur à réaliser une action.
    Enfin, la diffusion, afin de fidéliser les clients par divers moyens et de les utiliser comme ambassadeurs.

    On appelle cela également l'"inbound marketing", puisqu'on attire à soi ses une audience qualifiée, ses futurs clients, plutôt que de bombarder une cible générique en aveugle. Le taux de conversion de la méthode est très largement surpérieure et cela se prouve tous les jours. La publicité dans sa forme traditionnelle n'a qu'un taux de conversion très faible, le public étant depuis longtemps "immunisé" au language publicitaire. Il s'apparente maintenant à un bruit de fond. "parlez moi de ce qui m'intéresse" est le nouveau crédo. Seul le web, qu permet d'identifier son audience très précisément grâce aux interactions, est capable de le faire.

    Les avantages du CM:

    • Retiens l'attention de son audience en apportant des réponses gratuitement
    • Donne de la visibilité à la marque
    • Permet de construire ses contenus smémantique dans le même temps
    • Utilise une boucle itérative courte (effets mesurables rapidement)
    • Inclus la curation pour "tester" son audience (partage de contenus)
    • Les propects devenus clients peuvent être des ambassadeurs de la marque
    • Peut inclure les prospects au cœur de la stratégie: Ex. influenceurs
    • Stratégie peut coûteuse (sinon en temps)
    • Stratégie dynamique, s'adapte et évolue en permanence

    Les inconvénients du CM:

    • Peut être Chronophage (rédaction), SEO, activité de community management...
    • Approche indirecte: Contrairement à la publicité directe
    • Tâtonnements au début, résultats parfois logs à venir

    Comment traduire le content marketing sur un site web ?

    (Partie en rédaction)